Que je cherche les champs, les estranges contrées,
Les pais plus voizins, ou les salles des
Rois,
Que je cherche les prez, que je cherche les bois,
Que je cherche les monts, ou les ondes vitrées :
Que je cherche les lieux des reliques montrées,
Ou le bal
Hymenier, animé de la voix
D'une creuze viole ou d'un ton de hautbois :
Que j'aille des vainqueurs aux pompeuzes entrées,
Je ne vous y verray porter en gravité
L'amour dessus le front avec l'honnesteté
Je n'y verray ce sein le fuzil de ma flamme.
Je ne verray rayer les flambeaux de vos yeux :
Mais que je tourne court vers la route des deux
J'y verray bien tracez les beaux pas de vostre ame.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012