ATTENANTS
Les prairies me disent ruisseau
Et les ruisseaux prairie.
Le vent reste au nuage.
Mon zèle est fraîcheur du temps.
Mais l'abeille est songeuse
Et le gardon se couvre.
L'oiseau ne s'arrête pas.
CAPTIFS
Ma jeunesse en jouant fit la vie prisonnière. Ô donjon où je vis!
Champs, vous vous mirez dans mes quatre moissons.
Je tonne, vous tournez.
l'oiseau spirituel
Ne m'implorez pas, grands yeux ; restez à couvert, désirs.
Je disparais au ciel, étangs privés de seuil.
Je glisse en liberté au travers des blés mûrs.
Nulle haleine ne teint le miroir de mon vol.
Je cours le malheur des humains, le dépulpe de son loisir.
LICNE
DE
FOI
La faveur des étoiles est de nous inviter à parler, de nous montrer que nous ne sommes pas seuls, que l'aurore a un toit et mon feu tes deux mains.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012