Octobre m'a toujours fiché dans la détresse;
Les
Usines, cent goulots fumant vers les ciels....
Les poulardes s'engraissent
Pour
Noël.
Oh! qu'alors, tout bramant vers d'albes atavismes,
Je fonds mille
Icebergs vers les septentrions
D'effarants mysticismes
Des
Sions!....
Car les seins distingués se font toujours plus rares;
Le légitime est tout, mais à qui bon ma cour ?
De qui bénir mes
Lares
Pour toujours ?
Je ferai mes oraisons aux
Premières
Neiges ;
Et je crierai au
Vent : «
Et toi aussi, forçat
I »
Et rien ne vous allège
Comme ça.
(Avec la
Neige, tombe une miséricorde
D'agonie; on a vu des gens aux cœurs de cuir
Et méritant la corde
S'en languir.)
Mais vrai, s'écartelcr les lobes, jeu de dupe....
Rien, partout, des saisons et des arts et des dieux,
Ne vaut deux sous de jupe.
Deux sous d'yeux.
Donc, petite, deux sous de jupe en œillet tiède.
Et deux sous de regards, et tout ce qui s'ensuit....
Car il n'est qu'un remède
A l'ennui.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012