Là je rencontrai les
Phlises, les
Bourabous, les
Cournouaques et des bandes de sauteurs plus agiles que des grillons, malgré leur taille et leur corpulence, les
Buresques, écrasés et poilus comme des paillassons, les
Noisis et les
Ptériglottes; les
Burbumes qui chevauchent comme des vagues et sont couverts de longs poils blancs soyeux, les
Chérinots et les
Bara-battes, lourds comme l'ours, violents comme le cobra, têtus comme le rhinocéros; les
Clangio-thermes, les
Ossiosporadies, les
Brinogudules aux cent queues et les
Cistides toujours empêtrés dans des plantes et forant des coquilles; quantité de parasites, les
Obioborants à cornac (une sorte de monstre du tiers de leur taille qui se fixe sur eux pour la vie), les
Chiripé-podes qui ont un tas de pattes inutiles qui leur pendent comme des haillons, les
Solido-diercules à colocos et les
Criptostarsites aux gros boyaux extérieurs, les
Routeries encapuchonnées et les
Urvèles qui volent comme les grues, mais ne sont pas si gros qu'une noisette, les colonies nombreuses des
Suppurines des
Brunoises et des
Ounvailles; et partout des orvets manchetés inoffensifs, mais si semblables aux terribles
Ixtyoxyls du
Mexique que c'était une panique générale à chaque mouvement de 1 herbe.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012