Poèmes

Neuf Sonnets

par Guy le Fevre de la Boderie

Ce n'est pas moy désormais qui pour plaire
Aux grands
Seigneurs, me vueille travailler,
Et nuit et jour sur les livres veiller,
Pour des ingrats quelques grâces attraire.

Ce n'est pas moy qui vueille contrefaire
Tableaux vivants pour les morts y tailler
Ni des fleurons des vertus emailler
Les vicieux, et plus leurs vices taire.

Ce n'est pas moy qui mon temps vueille vend
Au sort trompeur pour à jamais m'attendre
D'un vain espoir aux promesses des cours :

Ce n'est pas moy qui pour
Seigneur ny
Dame
Vueille engager son honneur ny son ame
Faisant des vers hérauts de leurs amours.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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