Il y a l'acier de la douleur
il y a le rouge du danger
tout ce qui tourne autour de nous
engoncés
d'ors ternis et ridicules
Notre estoc
ce regard que nous roidissons
Nos couleurs
ces vocables que nous crachons
A notre gauche
la bête oblongue
qu'en pivotant
et presque sans bouger nous fuyons
A notre gauche
le taureau long
cœur ou boulet désenchaîné
qui contre nous se serre
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012