L'ombre glissée sous la poix des vêtements casaque fluide plus lourde que le boulet d'un châtiment l'ombre végétale en touffes d'argile où les rameaux
s'engluent c'est une citerne où pourrit la révolte obscure d'un
troupeau de forçats un sentier traversier entre la double haie de la peau
et des ongles une ruine de manufactures en bataille écheveaux de l'amour fuseaux dorés
La tapisserie des mets n'ose pas raviver ses couleurs par crainte d'un cataclysme très sévère punisseur des langues trop joyeuses quand les auréoles descendront au niveau
des couvercles d'égouts
L'écureuil est un prêtre et sa queue dit la messe hostie des feuilles d'arbre dès que vous pourrissez les larves sont sérieuses chrysalides de détresse et c'est le
sauve-qui-peut des tempêtes blessées
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012