Battements aériens d'un pendule pulsations lentes de sanglots
L'élytre rouge mime la voilure attentive
à ce que chacun reçoive la part qui lui est due
mer et ciel
les deux plateaux d'une même balance
Autour du phare qui s'alimente
de la lumière des trophées
les devins guettent le vol des éphémères
dont les ailes battent et se replient
vents qui se posent ou se brisent sur le fronton d'un temple
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012