Ils passaient et lui,
Caché derrière un arbre,
Son cœur battait.
Il les voyait passer.
Un merle travailla l'air.
L'enfant battit des mains.
Un pied sur le trottoir.
Un pied sur la chaussée.
J'irai là-bas, dit-il.
Il quitta le trottoir.
Il quitta la chaussée.
Là-bas dit-il moi aussi.
Il se vit déjà loin.
Eux, avaient disparu.
Il n'en revint pas.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012