Avec un vent plus fort,
Une lampe moins obscure,
Nous devons trouver la halte
Où la nuit dira «
Passez »;
Et nous saurons que c'est vrai
Quand le verre s'éteindra.
Ô terre devenue tendre!
Ô branche où mûrit ma joie!
La gueule du ciel est blanche.
Ce qui miroite, là, c'est toi.
Ma chute, mon amour, mon saccage.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012