Poèmes

Les Lampes

par Alain Bosquet

Alain Bosquet

Bien sûr, la lampe c'est le sein.
Le sein, bien sûr, c'est une pomme,
Qui devient la tortue.
N'est sain
L'esprit, bien sûr, que s'il renomme

Les choses de travers.
Pardon,
La tortue c'est une poupée
Comme une fleur sur l'édredon,
Pardon, pardon, émancipée

Par le doute royal.
Tu vois,
La fleur, tu vois, c'est la serrure,
Tu vois, de ce printemps.
Pourquoi
L'objet, devant cette gageure :

Devenir soi, se dépasser,
Ricane-t-il ?
Qu'on le réveille !
Cet univers reste insensé,
Mais cet absurde a ses merveilles.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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