Qui comme une
Arïadne * à son aymé
Thésée, (Pour fuir ce labyrint) un fil me prestera ?
Qui comme au fin
Gregeoys l'herbe m'aportera,
Pour r'avoir (comme luy) ma raison délaissée ?
Qui comme un pront
Dauphin par la mer dispersée
De mes soingz ondoyantz, à bord me mènera,
Ainsi qu'un
Arion ** ? et qui m'emmènera
Pourvoler çà et là, comme un aelé
Persée ?
Ni
Homme mi-toreau, ni quelque
Calypson
Ni cruëlz
Mariniers, ni forfait ou soupçon
De quelque autre
Méduse, à cela ne m'apele.
Mais l'Aegyde * * *, et ce
Grec, le
Harpeur, et
Perse
N'esgalleront en rien mon dessein plus aisé
Sans filet, ni
Moly, ni poisson, ni double aesle.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012