Bien-aimé, ne me préviens pas
des oiseaux trop hauts en vol ;
Ta parole ne me suffit pas —
Il me faut la mienne.
J'étais jeune et je ne savais pas
que quelque chose pouvait me faire autant de mal.
J'étais gai et je n'ai pas vu
ce qui me torturait.
Je serai peut-être détruit, mais je
ne laisserai pas passer cette vie.
(Non, non ! Détruis ces histoires
d'oiseaux trop hauts en vol.
Ta parole ne me suffit pas —
Il me faut la mienne !)
Poème publié et mis à jour le: 01 May 2025