Découvre-toi la fraîcheur commence à tomber
Le salut méprisable est dans l'un des tiroirs de nos passions
L'expérience de l'amour
Glanée à la mosaïque des délires
Oriente notre devenir
Nous sommes visiblement présents
En surface
Pour le baiser de fausse route
Nous écrasons les derniers squelettes vibrants du parc idéal
D'un bout à l'autre de la distance hors mémoire
Nous apparaissons comme les végétaux complets
Envahisseurs du nouvel âge primitif
Sujet au royaume de la pariétaire profonde
Pour une période de jeunesse
Nous regardons couler dans les veines des chairs volatiles
Les fleurs microscopiques de la marée
En nous
La vie le mouvement la paralysie la mort est un voyage par eau
comme la barre d'acier
Les lettres de la
Table sont gravées sur une plaque publique
clouée
Nous touchons au nœud du métal
Qui donne la mort
Sans laisser de trace.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012