Toi qui ameutes et qui passes entre l'épanouie et le voltigeur, sois celui pour qui le papillon touche les fleurs du chemin.
Reste avec la vague à la seconde où son cœur expire.
Tu verras.
Sensible aussi à la salive du rameau.
Sans plus choisir entre oublier et bien apprendre.
Puisses-tu garder au vent de ta branche tes amis essentiels.
Elle transporte le verbe, l'abeille frontalière qui, à travers haines ou embuscades, va pondre son miel sur la passade d'un nuage.
La nuit ne s'étonne plus du volet que l'homme tire.
Une poussière qui tombe sur la main occupée à tracer le poème, les foudroie, poème et main.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012