Mais si les mots sont des bêches?
Alors la mort, en dessous, n'aura capté que ton écho.
Ta parole bouclée se confond toujours avec la vapeur exhalée par nos bouches
Quand l'hiver sème son givre sur nos manteaux.
L'esprit ne veut pas durcir comme pierre
Et lutte avec le limon qui l'entraîne à s'y essayer.
Mais le sommeil, le sommeil, est une bêche parcimonieuse.
Ô, qui veut partir, disparaisse dans la nuit que la douleur ne malmène plus!
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012