Poèmes

Le Banc D'ocre

par Rene Char

René Char

Par une terre d'Ombre et de rampes sanguines nous retournions aux rues. Le timon de l'amour ne nous dépassait pas, ne gagnait plus sur nous. Tu ouvris ta main et m'en montras les lignes.
Mais la nuit s'y haussait. Je déposai l'infime ver luisant sur le tracé de vie.

Des années de gisant s'éclairèrent soudain sous ce fanal vivant et altéré de nous.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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