Tu peux bien prendre la mer par les cheveux et la secouer comme un vieux tapis, endormir tout une forêt rien qu'en la regardant droit dans les yeux, attacher
le vent au bout d'une ficelle et le mener à la baguette, c'est facile, à peine un jeu d'enfant dans la chambre des mots, et l'univers dans sa poche n'est plus
qu'une bille de verre, mais effacer
une lettre, une seule, du cri qu'elle a poussé
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017