Ce n'est pas la Beauté que j'ai trouvée ici, ayant loué cette cabine de seconde, débarqué à Palerme, oublié mes soucis, mais celle qui s'enfuit, la
beauté de ce monde.
L'autre, je l'ai peut-être vue en ton visage,
mais notre cours aura ressemblé à ces eaux
qui tracent leurs grands hiéroglyphes sur les plages
au sud de Naples, et que l'été boit aussitôt,
signes légers que l'on récrit sur les portières... Elle n'est pas donnée à nous qui la forçons, pareils à des aventuriers sur les frontières, à des
avares qui ont peur de la rançon.
Elle n'est pas non plus donnée aux lieux étranges, mais peut-être à l'attente, au silence discret, à celui qui est oublié dans les louanges et simplement
accroît son amour en secret.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012