D'un plus chaste brasier que du feu de
Cyprine*,
J'allume de mon cceur le bienheureux flambeau,
Et dessous les effets de mon désir nouveau
J'adore le sujet de ma flamme divine.
Le doux air souspirant en ma chaste poitrine,
Me fait dresser mes vœux à un sujet si beau,
Que sans craindre le soin, la peine, ou le tombeau,
Je me guide au
Soleil qui mon ame illumine.
Toy qui tiens en ta main comme un estoeuf les
Cieux,
Tire de mon esprit à ta grandeur les yeux
Et fay qu'en bien t'aimant je trouve en toy ma vie,
Et que ce feu divin qui ne rend langoureux
Ceux qui vivent par luy, en mon souhait heureux
D'une éternelle ardeur me tienne compagnie.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012