Quand le bouvier des morts frappera du bâton,
Dédiez à l'été ma couleur dispersée.
Avec mes poings trop bleus étonnez un enfant.
Disposez sur ses joues ma lampe et mes épis.
Fontaine, qui tremblez dans votre étroit réduit,
Mon gain, aux soifs des champs, vous le prodiguerez.
De l'humide fougère au mimosa fiévreux,
Entre le vieil absent et le nouveau venu.
Le mouvement d'aimer, s'abaissant, vous dira :
«
Hormis là, nul endroit, la disgrâce est partout. »
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012