La
Dame de l'Automne écrase les feuilles mortes
Dans l'allée des souvenirs :
C'était ici ou là... le vent passe et emporte
Les feuilles et nos désirs.
O vent, emporte aussi mon cœur : il est si lourd !
La
Dame de l'Automne cueille des chrysanthèmes
Dans le jardin sans soleil :
C'est là que fleurissaient les roses pâles que j'aime,
Les roses pâles au cœur vermeil.
O soleil, feras-tu fleurir encore mes roses ?
La
Dame de l'Automne tremble comme un oiseau
Dans l'air incertain du soir :
C'était ici ou là, et le ciel était beau
Et nos yeux remplis d'espoir.
O ciel, as-tu encore des étoiles et des songes ?
La
Dame de l'Automne a laissé son jardin
Tout dépeuplé par l'automne :
C'était là...
Nos cœurs eurent des moments divins...
Le vent passe et je frissonne...
O vent qui passes, emporte mon cœur : il est si lourd !
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017