Novembre tes feuilles dorées
Tourbillonnent dans le ciel gris
Triste et maudite mélopée
J'erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le cœur d'y rester
Les dimanches s'y éternisent
Et quelques bateaux endormis
Y reposent loin de la bise
Des peintres aux ponts de Paris
Achèvent d'autres maisons grises
Soirs de Paris ivres du bruit
Violent des soirées endiablées
Les trains lumières dans la nuit
Suivent au long des voies tracées
De rails l'effroi d'un dernier cri
Les métros pleins de gens pressés
Crient la haine de leurs mendiants
De leurs pauvres désespérés
De tous leurs petits vieux charmants
Vers toi toi que j'ai tant aimé