La
Bête innommable ferme la marche du gracieux troupeau, comme un cyclope bouffe.
Huit quolibets font sa parure, divisent sa folie.
La
Bête rote dévotement dans l'air rustique.
Ses flancs bourrés et tombants sont douloureux, vont se vider de leur grossesse.
De son sabot à ses vaines défenses, elle est enveloppée de fétidité.
Ainsi m'apparaît dans la frise de
Lascaux, mère fantastiquement déguisée,
La
Sagesse aux yeux pleins de larmes.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012