Quand le beau temps le permet
Cette halte à la maison ronde
Le chemin s'est évanoui
On pousse la porte amie
Les haies se referment
Il n'y a pas à hésiter
Je vais à la première bête
Les deux jambes sont tendues
Pourtant si claire ouverture
Reflet et poids de cette halte
Ouverture ou cette colline
c'est l'air
Qui dicte le mot allégé
L'air l'envol de la lumière
Il n'y a pas à hésiter
J'entre dans la pluie lente
Donc j'entre et la pluie est lente
T,a langue fait son travail
J'entre encore ô chaude averse
Suinte dans le toit de lait
la porte amie est ouverte
Il n'y a pas à hésiter
Le chemin ne répond plus
Temps pluvieux de la mort lente
J'entre au songe si le ciel
Se couvre d'odeur d'étable
et de miel
Pourtant si claire ouverture
Halte sous la colline et l'air
Odeur de miel et des bêtes
Cadeau pour la langue encore chaude
Lait de l'étable avant la mort
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012