La
Fête, c'est le ciel d'un bleu belliqueux et à la même seconde le temps au précipité orageux.
C'est un risque dont le regard nous suit et nous maintient, soit qu'il nous interpelle, soit qu'il se ravise.
C'est le grand emportement contre un ordre avantageux pour en faire jaillir un amour...
Et sortir vainqueur de la
Fête, c'est, lorsque cette main sur notre épaule nous murmure : «
Pas si vite... », cette main dont l'équivoque s'efforce de retarder le retour à la mort, de se jeter dans l'irréalisable de la
Fête.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012