Un troupeau de bêtes folles
aux fines couleurs sauvages
passe
dans un galop léger
Piste
sillon par les envies creusé
au défaut d'une paume
Cailloux
ruines d'un seul cœur écroulé
Leurs sabots les font sauter
osselets de l'ombre et du soleil
sous le blanc des ventres éperdus
sous la rousseur des flancs au pelage hérissé
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012