Mes yeux
Ce que je vois
Le vide qui entre nous ouvre son chas d'ennui
et la cassure de nos regards
A l'orée de ton corps où luit le cristal de midi j'ai défait mon armure sans pouvoir rien ôter du ciel glacé qui me sépare
et dans le lac si noir
que n'animaient ni ton sang
ni le tonnerre caché de ta vie
j'ai noyé les couleurs de mes soleils pulvérisés
image
trop mince image
en tranchant de couteau
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012