Poèmes

Frères D'armes

par Jules Supervielle

Jules Supervielle

Canne, gants, chapeau de soie.
Les gants sont dans le chapeau
Et l'on voit passer les doigts,
A moitié, de blanche peau.

La canne en deux sens déborde
Le chapeau sans l'offenser
Mais avec art, scrupule, ordre,
Comme il sied entre pensers.

Il est de si graves charmes
Entre ces objets voisins
Qu'ils tournent aux frères d'armes
Choquant verres de vin fin.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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