On dirait l'éternité
portée entre les serres d'un aigle
tout ce blanc
ensanglanté
Comme si j'étais le prolongement vivant d'une tempête au sombre dessein
Me couvrirais-je de la soie du soleil
et tendrais-je l'oreille
à cette rosée qui miaule
dans les prunelles de la lavande ?
Suivrais-je la brise
jusqu'à son berceau
en ce jour plus vert
qu'une catastrophe
ou resterais-je dans cette chambre nettoyée
sauf des sangs du dimanche ?
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012