Cette vierge superbe
et ses larmes de lait
Ses paumes ouvertes
au rire des plantes
Chaque matin elle ramasse les lambeaux de rêve
chus des paupières des astres
et les ensevelit dans nos yeux
Chaque soir elle trime, sans que nous la dérangions
Elle tresse des couronnes de laurier
à ceux d'entre nous
qui vont être crucifiés
à la dérobée
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012