Mon lit est un torrent aux plages desséchées.
Nulle fougère n'y cherche sa patrie.
Où t'es-tu glissé tendre amour ?
Je suis parti pour longtemps.
Je revins pour partir.
Plus loin, l'une des trois pierres du berceau de la source tarie disait ce seul mot gravé pour le passant : «
Amie ».
J'inventai un sommeil et je bus sa verdeur sous l'empire de l'été.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012