Éphraïm Mikhaël
Oeuvres poétiques
Biographie d'Éphraïm Mikhaël
Éphraïm Mikhaël (1866-1890), était un poète symboliste et auteur français. De son vrai nom, Georges Michel, est né à Toulouse d'un père alsacien et d'une mère provençale. Il débute sa carrière littéraire à 17 ans, alors qu'il est élève au prestigieux lycée Fontanes, où, dans un esprit d'exaltation poétique fraternelle, se forment de petits groupes littéraires, nourris par les recherches intellectuelles et l'amour du beau. Ses années d'études (1884-1888) se déroulent à la Sorbonne et à l'École exclusive des Chartes, il se spécialise dans les études latines et médiévales, et obtient un diplôme d'archiviste-paléographe, ce qui lui vaut une nomination à la Bibliothèque nationale, poste qu'il occupera jusqu'à son mort prématurée. À 20 ans, il publie une plaquette, L'Automne (1886), contenant quatorze poèmes. Parallèlement, il fait jouer des pièces de théâtre, La Fiancée de Corinthe (1888) et Le Cor fleuri (1888).
S'il est surtout connu comme poète et cité dans les principales anthologies, il excelle également dans la prose poétique (contes, poèmes en prose, paraboles), et compose de belles œuvres dramatiques tel que La Fiancée de Corinthe, 1988 et d'importants essais théoriques. À l'exception d'un petit volume de poèmes, L'Automne (1886), il publie principalement dans des revues littéraires, en particulier La Pléiade, lancée par son propre petit groupe et destinée à devenir le célèbre et pérenne Mercure de France. La majeure partie de ses écrits est apparue dans un beau volume de vers et de prose, publié peu de temps après sa mort.
S'il est resté célèbre pour ses poèmes mélancoliques Crépuscule Pluvieux, Tristesse de Septembre, etc., il avait une double personnalité : d'un côté il avait un penchant triste et pessimiste et de l'autre un amour inné pour la vie, fantaisiste et ironique, comme dans ses poèmes satiriques et quelques contes. Des poèmes comme « La reine de Saba », « Le mage », « L'automne » restent ambigus. Par exemple L'Automne fait une allusion assez claire aux Grandes Fêtes, mais insiste sur la tristesse de la saison, la mort de la vieille année, et un mot de pardon incertain plutôt que sur l'occasion du renouveau de l'âme.
Éphraïm Mikhaël est mort de la tuberculose à l’âge de 23 ans en 1890.
S'il est surtout connu comme poète et cité dans les principales anthologies, il excelle également dans la prose poétique (contes, poèmes en prose, paraboles), et compose de belles œuvres dramatiques tel que La Fiancée de Corinthe, 1988 et d'importants essais théoriques. À l'exception d'un petit volume de poèmes, L'Automne (1886), il publie principalement dans des revues littéraires, en particulier La Pléiade, lancée par son propre petit groupe et destinée à devenir le célèbre et pérenne Mercure de France. La majeure partie de ses écrits est apparue dans un beau volume de vers et de prose, publié peu de temps après sa mort.
S'il est resté célèbre pour ses poèmes mélancoliques Crépuscule Pluvieux, Tristesse de Septembre, etc., il avait une double personnalité : d'un côté il avait un penchant triste et pessimiste et de l'autre un amour inné pour la vie, fantaisiste et ironique, comme dans ses poèmes satiriques et quelques contes. Des poèmes comme « La reine de Saba », « Le mage », « L'automne » restent ambigus. Par exemple L'Automne fait une allusion assez claire aux Grandes Fêtes, mais insiste sur la tristesse de la saison, la mort de la vieille année, et un mot de pardon incertain plutôt que sur l'occasion du renouveau de l'âme.
Éphraïm Mikhaël est mort de la tuberculose à l’âge de 23 ans en 1890.
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