De la
Guerre la
Paix, et de la
Paix la
Guerre,
L’Esté sort du
Printemps, l’Automne de l’Esté,
De l’Automne l’Hyver, l’Hyver de son costé,
Souspire à son despart le
Printemps sur la
Terre.
Ainsi le froid, le
Chaud, desserrent le
Tonnerre,
Le
Tonnerre l’Esclair, l’Esclair l’Obscurité,
L’Obscurité, le
Froid, le
Froid, l’Humidité :
L’Humidité, le
Chaut contre le
Froid desserre.
Ainsi le
Jour, la
Nuict, la
Nuict chasse le
Jour,
Les
Astres de leur pente, au
Ciel font leur retour :
L’Eau coulle de la
Mer, et dans la
Mer se renge.
Le nœud de l’inconstance est assez recogneu,
Pour ce grand
Univers, elle change et rechange
Le
Feu, l’Air, l’Eau, la
Terre, en
Air,
Eau,
Terre et
Feu.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012