Nous pénétrons enfin dans ce creux de nature
Nous profitons ravis de ce coin de verdure
Où mille gazouilleurs accompagnent nos pas
De triolets charmeurs à fièvre d’entrelacs
Tout oublier pour vivre un moment de douceur
Effeuiller la journée à charge de splendeur
Présent de création à beauté infinie
Rêve de paradis au-delà d’une vie
L’averse a fait gonfler le ruisselet fougueux
Qui prend soudain couleur d’un cauchemar fangeux.
Qui chantera pour nous ici cette merveille
Du feuillage naissant qui déjà se réveille ?
Le renouveau du temps qui s’égrène en ce jour
Comble nos cœurs claquants comme un trop plein d’amour