Poèmes

Coun

par Clément Marot

Berger
Thénot, je suis émerveillé

De tes chansons : et plus fort je m'y baigne,

Qu'à écouter le linot éveillé.

Ou l'eau qui bruit tombant d'une montagne,

Si au matin
Calliope te gagne,

Contre elle au soir obtiendras le butin ;

Ou s'il advient que tant noble compagne

Te gagne au soir, tu vaincras au matin.
Or je te prie, tandis que mon mâtin
Fera bon guet, et que je ferai paître
Nos deux troupeaux, chante un peu de
Catin,
En déchiffrant son bel habit champêtre.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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