Dénature!
Dénature!
On dénature le café.
Il fait des soucoupes.
On dénature le maïs, et il fait avancer les locomotives et reculer la paix.
On dénature le clair, et des noms nobles que l'on croyait connaître prennent un sens qui gifle et fait rougir.
Les mots blasphémés, terrible leur cavalerie! s'ajoutent à l'insomnie des événements.
Ce fut aussi l'époque de l'obscurcissement des villes.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012