Le souffle coupé j'avale ton miel
je mords âprement à ton millefeuille
je suis le feu je grimpe aux cordages
de l'arbre du bien et du mal : vorace,
Carnivore, pirate éperdu, je te mange
je te bois, je te dévore en macho fou
de tes
Indes occidentales fou perdu
de ta galerie de fête et de mystère
je vis ta conque en voyageur inassouvi
au moulin à magie et à café fort noirs
où je mouds le bonheur en poudre de sucre roux.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012