A
Chartreux et a
Celestins.
A
Mendians et a
Dévotes.
A musars, a claquepatins.
A servans, et filles mignotes
Portans surcotz et justes cotes,
A cuidereaux d'amours transsis
Chaussans sans meshaing fauves botes,
Je crie a toutes gens mercis.
Afilletes monstrans tetins
Pour avoir plus largement hostes,
A ribleurs, mouveurs de hutins,
A bateleurs, traynans marmotes,
A folz et folles, sotz et sotes,
Qui s'en vont siflant cinq et six,
A marmosetz et mariotes,
Je crie a toutes gens mercis.
Sinon aux traistres chiens mastins,
Qui m'ont fait chier dures crostes
Maschier mains soirs et mains matins,
Qu'ores je ne crains pas trois crotes.
Je feisse pour eulx petz et rotes;
Je ne puis, car je suis assis.
Au fort, pour éviter notes,
Je crie a toutes gens mercis.
Qu'on leur froisse les quinze costes
De gros mailletz, fors et massis,
De plombées et telz pelotes.
Je crie a toutes gens mercis.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012