Enfants, ne maudissez ni
Dieu ni votre mère :
Vous êtes plus heureux que
Mil ton et qu'Homère.
Vous voyez la nature et pouvez y rêver,
Sans craindre que jamais la parole vulgaire
Ose par votre oreille à votre âme arriver.
Le
Silence éternel est votre tabernacle,
Et votre
Esprit n'en sort que selon son désir;
Il ouvre quand il veut et ferme le
Spectacle;
Dans le livre ou la vie il choisit son oracle,
Et de toute
Beauté ne prend que l'Elixir.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017