Comme le beau
Soleil de sourgeon perennel
Dardant son ray subtil pénètre une verrière
Sans le verre casser, et sans que sa lumière
Il retranche d'avec son pur rayon isnel :
Ainsi nous envoya
Dieu le
Père éternel
Son
Verbe et sa splendeur dedans la
Vierge entière,
Sans fendre son
Christal ni rompre sa barrière,
Et sans se séparer du sourgeon paternel.
Vous qui ne donnez foy à la sainte écriture,
Remerquez ce mystère au livre de
Nature :
Ouvres les yeux de l'Ame afin d'apercevoir
Le
Soleil du soleil qui dans les cœurs veut naistre :
Et n'attribuez plus au serviteur qu'au maistre :
Puissant doit estre cil qui donne à tous pouvoir.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012