Poèmes

Au Seigneur Christophle Plantin

par Guy le Fevre de la Boderie

Ainsi que le
Soleil qui les ans nous compasse

Au compas de son char l'autre ayant compassé,

Vient compasser cestuy apres le viel passé

Et d'un compassement l'un dedans l'autre enlace :

Ainsi mon
Encyclie où meins cercles j'embrasse,

Au
Compas de la plume ayant son
Rond tracé,

Afin qu'au cours des ans il ne soit effacé

S'offre à ton grand
Compas qu'encor il la retrace.

Le
Compas de
Phebus entre tous les
Flambeaus

Seul des ans anelez mesure les aneaus ;

Le
Compas de
Plantin bien planté en son centre

Entre les
Imprimeurs seul remporte le pris,

Et pource je luy donne et mes
Cercles écrits,

Et ma
FIGURE
ELUE où mon nom sort et entre.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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