La maladie que j'ai me condamne à l'immobilité absolue au lit.
Quand mon ennui prend des proportions excessives et qui vont me déséquilibrer si l'on n'intervient pas, voici ce que je fais :
J'écrase mon crâne et l'étalé devant moi aussi loin que possible et quand c'est bien plat, je sors ma cavalerie.
Les sabots tapent clair sur ce sol ferme et jaunâtre.
Les escadrons prennent immédiatement le trot, et ça piaffe et ça rue.
Et ce bruit, ce rythme net et multiple, cette ardeur qui respire le combat et la
Victoire, enchantent l'âme de celui qui est cloué au lit et ne peut faire un mouvement.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012