Comme la nuit est lointainement pleine
De silencieuse infinité claire !
Pas le moindre écho des gens de la terre,
Sous la
Lune méditerranéenne!
Voilà le
Néant dans sa pâle gangue,
Voilà notre
Hostie et sa
Sainte-Table,
Le seul bras d'ami par l'Inconnaissable,
Le seul mot solvable en nos folles langues
I
Au-delà des cris choisis des époques,
Au-delà des sens, des larmes, des vierges,
Voilà quel astre indiscutable émerge,
Voilà l'immortel et seul soliloque
I
Et toi, là-bas, pot-au-feu, pauvre
Terre!
Avec tes essais de mettre en rubriques
Tes reflets perdus du
Grand
Dynamique,
Tu fais un métier ah! bien sédentaire!
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012