Amertumes Undécimales, Georges Fourest
Poèmes

Amertumes Undécimales

par Georges Fourest

C’est fermé chez Beauvy : bon ! allons bien !
Tant pis ! je vais rôder comme un pauvre chien.
Ah ! le hoquet ! à quoi ça sert qu’on vive,
Comme dit le vieux infortuné convive.
Monsieur Rod ! Plus d’omnibus pour mon quartier.
Schopenhauer ! La lune au premier quartier.
Je ne suis pas soûl. Les cochons ! la trychine !
Monsieur de Falloux ! madame Suvetchine !
Rentrer chez soi. Des crachats dans l’escalier.
Ça sent les vieux, le garçon et les souliers.
Le papier gris ; les chromolithographies
Sur le mur : « Enfin seuls » et la « Sophie
À Mirabeau. » Le lit est en acajou.
Les bouquins sur le fauteuil. Ô la console,
À Sphinx, Empire ! Une chose me console :
C’est que mon portier s’appelle Camajou.



Poème publié et mis à jour le: 22 November 2022

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