Poèmes

A Monseigneur le Duc D'allençon

par Guy le Fevre de la Boderie

Comme un joueur de
Luth, quand sa vois il accorde
Avec son instrument, par les touches montant,
L'Ut,
Re,
Mi,
Fa,
Sol,
La, va par degrez chantant,
Et puis change de ton dessus l'huitième corde.

Ma
Muse tout ainsi dessus son
Monochorde
Accordant les sept vois, en a décrit autant
De cercles, tout d'un ton, et puis delà sautant
Et tordant la cheville à l'octave elle aborde :

Du silence muet son plus bas
Ut commence,
Et son
La va si haut qu'il retourne au silence
D'où l'Ut estoit sorti, si que le nerf tendu

S'est rompu sous ses doigts.
Donc,
Monsieur d'Allençon,
Si vous prenez plaisir d'écouter sa chanson,
Remontez l'instrument qui est au croc pendu.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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