Poèmes

Tànzerin

par Mohammed Dib

Toujours elle au plus vide, au plus fort de la nuit.
Démurant une ville aux tendresses mortelles
Et qui recule en grand, lentement, devant elle,
Toujours elle n'importe où mon regard la fuit.

Frêle, bras éployés, dans son mystère errante.
Elle est là qui va, vient, ô folie, hors du temps ;
Le silence bleui des lumières s'étend.
Elle tourne et d'un coup c'est l'aube déchirante.

Sans me voir elle passe à peine à mes côtés :
Maîtresse de la nuit qui s'allège et s'aère,
Elle s'en va courant dans un cercle enchanté.

Sous le rayonnement calme des lampadaires,
Je reste seul, j'ai peur de bouger et soudain
Je sens monter en moi le mal sourd du matin.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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