Après le cataclysme orné
d'écume fraîche
et de plaies dentelées
je me suis tenu tranquille
et j'ai bu ma goulée de silence
ô fougères
féerie verte au rideau retombé
niant l'entrelacs des tiges
dont la sève
plus que jamais encagée
devient parfum qui se dégage
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012