Poèmes

Sur Chaque Jour, sur le Troisiesme

par Pierre Poupo

Ja la tierce clarté retournoit allumer

Le ceintre universel de ceste lourde masse :
Mais un déluge espars noyoit encor la face
De nostre mère enclose au centre de la mer.

Quand la voix tout créant vint son onde enfermer
D'inviolables murs, et lui fit faire place
Au sec, qu'encor en vain tousjours elle menace,
Par ses flus et reflus de vouloir rehumer.

A tant, ce
Tout complet en sa charpenterie :
Ne demandoit plus rien que la menuiserie
Le meuble précieux et l'embellissement.

L'Eternel dit le mot, et la terre déserte

Est toute de vergers, et de jardins couverte,

Et produit fleurs et fruicts d'un seul enfantement.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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