Les six jours révolus de la naissance pleine
De ce grand
Animal,
Céleste,
Aqueux,
Terrien :
Le père le bénit, et advoua pour sien :
Ce fait, il reposa de son
Labeur sans peine.
Six jours continuels pour nostre race humaine
Ce grand
Dieu besongna, en signe duquel bien
D ne requiert de nous (nous donnant tout pour rien)
Que le séjour d'un jour de toute la semaine.
Non que pendant la tresve et l'ouvrage intermis,
Le lict d'oisiveté nous retienne endormis
Profanant par meshus ceste feste sacrée :
Mais que le corps cessant, l'esprit contemplatif
A son service pur se rende plus actif :
Afin qu'ayons un jour en son repos entrée.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012